Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri a eu une série d’entretiens bilatéraux avec nombre de ministres en marge de sa participation, au Caire, aux travaux de la 49eme session de la Conférence arabe du travail.
Ainsi, M. Sekkouri a eu des entretiens avec le directeur général de l’Organisation arabe du travail (OAT), Fayez Ali Al-Mutairi, sur les moyens de renforcer la coopération entre le Royaume du Maroc et l’organisation.
Il s’est également entretenu avec le ministre palestinien du Travail, Nasri Abu Jaish, sur la mobilité de la main-d’œuvre, l’expérience marocaine dans le domaine de la protection sociale, et la coopération bilatérale dans des domaines d’intérêt commun.
Au cours de cette rencontre, le ministre palestinien a salué le rôle joué par SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, dans le soutien à la cause palestinienne.
D’autre part, M. Sekkouri a passé en revue, lors de ses entretiens avec son homologue égyptien, Hassan Mohamed Shehata, l’expérience marocaine dans le domaine du dialogue social et le programme « Pour une approche globale de la gouvernance de la migration de travail et de la mobilité des travailleurs en Afrique du Nord », qui est un programme de coopération internationale lancé en 2019 et auquel participent l’Organisation internationale du travail, l’Organisation internationale pour les migrations, l’Agence allemande pour la coopération internationale, l’Agence belge de développement, et l’Office français de la migration et de l’intégration.
La rencontre a également porté sur la stratégie nationale de mobilité professionnelle internationale, qui reflète la vision particulière de l’inclusion économique, de la micro-entreprise, de l’emploi et des compétences dans le domaine de la gestion de la mobilité professionnelle internationale et des migrations internationales de travail et dans le domaine de la formation professionnelle et des programmes de mobilité de la main-d’œuvre, en plus de la coopération bilatérale dans le domaine de la compétitivité économique, de l’emploi et de la formation professionnelle.
Par ailleurs, M. Sekkouri s’est entretenu avec le ministre libyen du Travail et de la Réinsertion, Ali al-Abed, sur notamment le renouvellement du mémorandum d’accord signé entre le Maroc et la Libye dans le domaine de l’emploi et sa mise en œuvre à travers des mesures concrètes, en plus de la coopération bilatérale dans le domaine de la formation professionnelle.
Ces entretiens ont été l’occasion de souligner les relations fortes entre le Maroc et ces pays, d’examiner les moyens de les renforcer et de passer en revue des questions liées à la promotion du travail décent, l’échange d’expériences dans le domaine de l’emploi, les expériences du dialogue social, ainsi que les relations avec les partenaires sociaux.
Conduite par M. Sekkouri, la délégation marocaine participant à cet événement qui se poursuit jusqu’au 29 mai comprend également l’ambassadeur du Maroc en Egypte et Représentant permanent du Royaume auprès de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Tazi, et des représentants des secteurs gouvernementaux, des chambres professionnelles et des syndicats et de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
L’ordre du jour de cette réunion comprend la présentation des activités et des réalisations de l’Organisation arabe du travail (OAT) au cours de la dernière session, en particulier les rapports du directeur général, du Conseil d’administration, des commissions concernées par les libertés syndicales, des experts juridiques et des affaires du travail de la femme arabe.
Les travaux porteront également sur la formation des organes constitutionnels et statutaires, à savoir le Conseil d’administration de l’OAT, l’Autorité de contrôle financier et administratif de l’Organisation, le Comité des libertés syndicales au Bureau arabe du travail et le Comité des affaires du travail de la femme arabe au cours de la période (2023-2025).
La conférence examinera aussi un rapport sur « le dialogue social entre les défis du présent et les perspectives d’avenir » et les moyens de renforcer les mécanismes de promotion du dialogue social aux niveaux national et régional en tant qu’option stratégique optimale pour renforcer la capacité des économies et des sociétés à résister à ces crises, contenir leurs répercussions, s’adapter aux transformations et les adapter pour atteindre les objectifs de développement durable.