Plan national de promotion de l’Emploi 2021

PNPE 2021 fruit d’une approche participative, globale et intégrée

  • Une approche participative globale et intégrée a été adoptée pour les travaux préparatoires du programme exécutif du PNPE (octobre 2017 à mars 2018).
  • Plus de 30 réunions ont été organisées, par les cinq groupes de travail thématiques, réunissant plus de 70 parties prenantes (Ministères, Entreprises et Etablissements publics, Organisations d’Employeurs, Institutions Constitutionnelles, Régions, Organisations Internationales, Syndicats, Experts, etc.).
  • Inventaire et évaluation des programmes et projets ayant une relation avec l’emploi et ont constitué un espace d’échange ouvert, favorable à l’innovation dans les politiques de l’emploi.
  • Une cinquantaine de mesures ont été étudiées, benchmarkées, et estimées financièrement, la priorisation et la planification globale sur les 5 années à venir ont été arrêtées (les actions prioritaires retenues pour 2018/2019, ont été affinées).
  • Un partage a eu lieu avec les partenaires sociaux, lors du Conseil Supérieur de Promotion de l’Emploi, tenu le 28 Mars 2018, avant la validation du programme exécutif et de la matrice des actions prioritaires par le deuxième Comité Ministériel de l’Emploi présidé par le Chef de Gouvernement, tenu le 11 Avril 2018.

Une charte de mise en œuvre de Moumk’In a été signée le Jeudi 26 Avril 2018, par les Ministres de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances , de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, du Travail et de l’Insertion Professionnelle ; le Président de l’Association des Régions et la Présidente de la CGEM, pour donner le coup d’envoi à sa réalisation.

Appuyer la création d’emplois :

  • lier les subventions et les exonérations accordées aux investisseurs, au nombre effectif d’emplois créés, dans le cadre de la Charte d’Investissement.
  • Prioriser les investissements publics en fonction de leur impact sur la création d’emploi, dans le cadre du programme PIMA.
  • Renforcer es dispositifs et mécanismes d’observation du marché du travail et d’anticipation de ses besoins en compétences (la mise en place d’observatoires régionaux de l’emploi).
  • Ouvrir les appels d’offres au profit des coopératives et les bons de commandes en direction des auto-entrepreneurs.
  • Soutenir le secteur associatif, considéré comme un réservoir important de création d’emplois.

Amélioration de l’adéquation des formations avec les besoins du marché du travail :

  • Déployer des modules de sensibilisation à l’entrepreneuriat et de développement d’aptitudes et de comportements recherchés sur le marché du travail dans les cycles de formation professionnelle et d’enseignement supérieur, notamment via des plateformes de formation à distance.
  • Renforcer les programmes d’enseignement des langues, qui constituent de véritables atouts pour l’insertion professionnelle.
  • Intensifier la formation en entreprise (par alternance et par apprentissage), aussi bien dans la formation professionnelle que dans l’enseignement supérieur.
  • Mettre en place un cadre pour les stages en entreprise pour leurs étudiants au niveau des facultés et universités.
  • Développer l’esprit entrepreneurial et la découverte des métiers.
  • Atteindre 50.000 titulaires Bacs Pros par an d’ici 2021-2022.

Intensification des programmes actifs d’emploi :

  • Mettre en en place d’importants dispositifs pour permettre de réduire la distance qui sépare les jeunes de l’emploi (6 Passeports permettront de monter les jeunes en compétences : le Passeport Linguistique (400 heures, pour atteindre le niveau B1), le Passeport Soft Skills (60 heures), le Passeport Numérique (40 heures), le Passeport Commercial (40 heures), le Passeport Recherche d’Emploi (20 heures), et le Passeport Entrepreneurial (20 heures))
  • Augmenter les capacités stage pour permettre aux chercheurs d’emplois de mettre un pied dans l’entreprise et se professionnaliser (stage de découverte, stage-métier, stage-mission) ; stages en entreprises d’entraînement (4 mois) ; stages dans le secteur public ; service Civique, au profit des jeunes de 18 à 35 ans, avec ou sans diplômes)
  • Mettre en place des mesures et dispositifs au profit de populations spécifiques rencontrant des difficultés à s’intégrer professionnellement, comme les personnes en situation d’handicap, les femmes en situation de vulnérabilité, les jeunes ruraux, et les NEETs (ni en formation, ni en stage, ni en emplois), à horizon 2021.
  • Prioriser l’entreprenariat dans l’action gouvernementale, avec une montée en puissance progressive des mécanismes d’accompagnement pré et post-création des entrepreneurs (avec 500 accompagnateurs, dès 2019, ce chiffre étant appelé à augmenter pour couvrir toutes les régions), et des mesures facilitant l’accès aux financements, notamment dans le cadre de la régionalisation avancée. Cela se fera notamment, avec la mise en évidence des secteurs et activités porteurs pour les entrepreneurs, tels que les sciences de la Santé, le développement durable, le Coding et le Digital, les métiers verts et verdissants, la promotion des produits du terroir et les métiers de services à la personne. Par ailleurs, seront renforcées les sources de financement pour les entrepreneurs (fonds de l’INDH, prêts d’honneur, garanties accordées par la CCG pour faciliter le financement bancaire). Il est prévu aussi de lancer des compétitions régionales et provinciales d’entreprenariat, au moins, une fois par an avec des prix pour les 3 meilleurs projets.

Amélioration du fonctionnement du marché du travail et des conditions de travail :

  • Elaborer un pacte social
  • Faire promulguer la loi sur le droit de grève
  • Œuvrer pour la généralisation progressive de la couverture sociale au profit des indépendants, dans les prochaines années/
  • Renforcer l’Inspection du Travail avec l’éventualité de séparer des missions de contrôle et de conciliation.
  • Simplifié le dispositif d’indemnisation pour perte d’emploi et le renforcé par des mesures facilitant le retour à l’emploi.
  • Etudier les possibilités de mise en place des cadres juridiques pour les nouvelles formes de travail, issues des transformations qu’a connues le marché du travail (travail à temps partiel, travail à distance, etc.).

Appui à la dimension régionale de l’emploi

  • Enrichir les programmes régionaux et provinciaux actuels de promotion de l’emploi.
  • Améliorer les diagnostics territoriaux relatifs à l’emploi.
  • Mettre en place un dispositif de gouvernance régional et provincial de promotion de l’emploi.
  • Etudier les moyens d’élargissement des financements territoriaux pour la promotion de l’emploi.
  • Préparer les manuels de procédures des mesures régionales et provinciales de promotion de l’emploi.
  • Elaborer une approche de programmation à moyen terme des programmes de promotion d’emploi régionaux et provinciaux.
  • Renforcer les capacités des acteurs territoriaux en matière de promotion d’emploi.
  • Créer des observatoires régionaux du marché du travail pour cerner et prospecter les besoins régionaux en emploi.
  • Renforcer graduellement des régions en matière de promotion d’emploi dans un cadre contractuel Etat-Région (Préparation de plans régionaux de promotion d’emploi, formalisation de partenariats Région-Etat).